LA SANTÉ CHEZ FOOD4GOOD

Que ce soit par email, sur facebook, en magasin ou sur des salons, vous nous posez fréquemment des questions au sujet des effets du poisson sur la santé. Merci à tous ceux qui nous sollicitent régulièrement et nous font part de leurs inquiétudes, souvent après avoir vu une émission TV ou lu un article dans un magazine.

Deux questions reviennent le plus souvent : « Peut-on encore manger du poisson ? » et « Quels poissons faut-il choisir ? » Chez Food4Good, nous ne voulons vous proposer que les poissons les meilleurs pour votre santé : le plus de nutriments, de vitamines, d’omega 3, de minéraux, et le moins de risques d’éléments indésirables.

Comment ?

  • Par une étude rigoureuse de chaque espèce, afin de sélectionner celles qui présentent le moins de risques, par exemple en évitant les très gros poissons, prédateurs qui vivent très longtemps.
  • Par une sélection des zones de pêche les plus propres et le refus catégorique des mers qui présentent un risque de pollution, comme la mer Baltique.

Avec Charline, notre Responsable Qualité, Santé, Environnement, nous assurons ainsi une veille scientifique sur les études qui traitent du sujet : publications internationales, bases de données publiques, rapports des ONG, etc. En parallèle, nous travaillons avec nos producteurs pour compiler un maximum de données d’analyses sur les espèces que nous proposons, réalisées chez eux ou chez nous par des laboratoires indépendants accrédités.

Mercure ou pas, le poisson est bon pour votre cerveau

Le mercure se place parmi vos préoccupations principales, et plus généralement le sujet des métaux lourds. Notre but est évidemment de vous proposer une gamme de produits qui limite au maximum les risques d’exposition au mercure, même si les études scientifiques révèlent que dans les poissons, le mercure « ce n’est pas si grave, docteur ». Pas si grave ? Oui car même si cela peut sembler surprenant, les 2 dernières études scientifiques publiées sur le sujet indiquent sans ambiguïté que manger du poisson est bon pour le cerveau, aussi bien chez les enfants pour bien se développer, que chez les seniors pour bien vieillir, et indépendamment du risque de mercure :

  • Une étude espagnole démontre qu’une surconsommation de poissons par les femmes enceintes et chez les enfants en bas âge est associée avec un meilleur développement cérébral chez les enfants, et pas l’inverse. L’étude a été menée de 2004 à 2008 et publiée en janvier 2016. 1
  • Une étude américaine menée à Chicago de 1997 à 2013 sur des patients âgés montre qu’une consommation de poisson plus importante est associée avec une réduction du risque de maladie d’Alzheimer. 2

Cela vous surprend ? Alors voici les explications résumées en 4 points clés.

  1. Connaissez-vous les EPA et DHA ? Ils font partie de la grande famille des omega 3, et ce sont deux composants majeurs des cellules de votre cerveau (le DHA s’appelle aussi l’acide cervonique !); l’homme ne sait pas les fabriquer en quantité suffisante, et ils ne peuvent donc être apportés que par sa nourriture. Nourriture ? En fait il n’y a qu’un seul type d’aliments qui les contienne : ce sont les produits de la mer.
  2. Vous avez déjà entendu que certains aliments végétaux contiennent des omega 3 ? C’est vrai, ils apportent d’autres membres de la famille des omega 3 comme l’ALA, mais pas de EPA + DHA : les graines de lin ne peuvent donc pas remplacer le poisson ;
  3. « Battle » Selenium (Se) contre Mercure (Hg) : le selenium est un oligo-élément anti-oxydant qui se fixe à la forme toxique du mercure (le methylmercure) et nous protège de ses effets toxiques, un peu comme un « antidote » naturel. La nature est bien faite : naturellement présent dans les noix du Brésil par exemple, on retrouve aussi dans les poissons plus de molécules de selenium que de mercure (sauf pour certaines baleines, mais vous conviendrez qu’on n’en mange pas tous les jours ☺) ;
  4. Une règle simple pour éviter les poissons les plus à risque de mercure ? Il suffit d’éviter les requins, les gros thons, espadons, marlins… et la viande de baleine : ce sont des poissons prédateurs de bout de chaine alimentaire et qui vivent très longtemps (plusieurs dizaines d’années). Ca tombe bien, il n’y en a pas chez Food4Good !

Que vous dire en guise de conclusion ? D’abord qu’il ne sert à rien d’angoisser sur les métaux lourds : il est plus important de manger du poisson. Ensuite, que c’est un sujet que nous prenons très au sérieux chez Food4Good, pour continuer à sélectionner des espèces les moins à risque possible. Enfin, que nous apprécierions vraiment que vous partagiez avec nous vos commentaires sur ce petit article, s’il y a des points qui méritent des précisions, des points de désaccord peut-être.

keep-calm-and-eat-fish

1Maternal Consumption of Seafood in Pregnancy and Child Neuropsychological Development: A Longitudinal Study Based on a Population With High Consumption Levels. Julvez J, et al. American Journal of Epidemiology DOI: 10.1093/aje/kwv195.

2Association of Seafood Consumption, Brain Mercury Level, and APOE ε4 Status With Brain Neuropathology in Older Adults. Morris, Brockman, Schneider et al. Journal of American Medical Association JAMA. 2016;315(5):489-497.

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